On a tendance à penser que le positionnement est un bla bla marketing mais c’est la base du développement de votre activité.
Au début de son activité, on a tendance à accepter tous les projets qui s’offrent à nous et c’est bien normal. Mais, au bout d’un moment, il faut commencer à se spécialiser, trouver son positionnement…
Le positionnement c’est savoir ce que l’on vend et à qui on le vend, c’est connaître son client et son marché.
Et c’est en partant de ce positionnement que l‘on va pouvoir adapter son offre et mettre à jour ses compétences.
Une stratégie simple pour le définir est d’utiliser le concept du Hérisson.
Le Hérisson est le croisement de 3 grands domaines :
- Votre passion : quand on travaille pour un domaine, il faut être suffisamment passionné par ce domaine pour avoir envie de faire des recherches, de se former et de s’informer en permanence. Si vous n’avez pas cette passion, vous allez rapidement vous épuiser.
- Vos compétences et aptitudes
- Le marché : si vous êtes passionné par quelque chose que vous faites mieux que la moyenne des traducteurs mais qu’il n’y a pas acheteur, vous ne pourrez pas en vivre…
Ce travail peut aussi être fait à partir du Ikigaï qui combine 4 domaines mais le Hérisson est un bon point de départ.

Vous pouvez télécharger le E-book gratuit pour savoir ce qui compose votre hérisson et définir un positionnement qui sera pérenne.
Une autre méthode pour définir votre positionnement est de partir de vos expériences récentes pour essayer de dégager une tendance, un type de projet et de clients qui vont réunir ses 3 domaines.
Un document, extrait de la formation sur LinkedIn, peut vous aider à faire ce travail.
Je vous conseille de décrire vos projets de traductions facturés sur une période donnée et de les analyser :
- Quel est le pays du client ?
- Quel est le secteur d’activité du client ?
- Quel est le type d’entreprise ? Groupe, ONG, PME, start-up…
- Qui est le donneur d’ordre ? Si le client est une agence, il est tout de même souvent possible d’identifier de qui ou de quel service émane la demande.
- Quel type de document avez-vous dû traduire ?
- Quel était son objectif ?
- A qui était destinée cette traduction ?
Pour chaque projet décrit, je vous conseille de noter le projet selon des critères plus ou moins subjectifs :
- Aisance : plus elle est élevée, plus cela veut dire que vous êtes dans votre zone de compétences
- Valeur personnelle : il ne s’agit pas là de juger l’affectif vis-à-vis du client mais plutôt l’intérêt que vous avez eu pour le projet, le plaisir que vous avez eu à faire des recherches…
- Appréciation de votre travail par le client : est-ce que cela a répondu à la demande du client ? Est-il satisfait de votre travail et de votre collaboration ? Si vous ne savez pas, c’est peut-être le moment de reprendre contact avec lui pour avoir un retour de sa part !
- Rentabilité : un tarif au mot ne donne pas une idée très fiable de la rentabilité d’un projet ; il est donc important de suivre sa rentabilité à l’heure ou à la journée.
- Marché potentiel : y a-t-il beaucoup de demande pour ce type de travail ?
Plus vous aurez de critères cochés, plus vous serez dans votre positionnement !
Connaître ce croisement vous aidera alors à définir une offre et à fixer des tarifs cohérents avec cette offre.
Pour finir, je vous incite à revoir régulièrement votre positionnement, pour mettre à jour votre niveau de compétences, votre offre et votre tarification.
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